Les vols, surtout de bicyclettes, représentent environ 90% des délits recensés en Suisse. C'est que les Suisses ont une grande confiance en leur entourage et n'hésitent pas à laisser portes, fenêtres et voitures ouvertes. Les franchises d'assurance sont basses, ce qui incitent les victimes à déclarer le moindre vol à la police afin de se faire rembourser. Une comparaison internationale des statistiques de vols a donc peu de sens: le nombre de vols déclarés dans les pays nordiques est plus élevé que dans les pays méditerranéens, même si le risque de vol y est beaucoup plus élevé. La population s'est adaptée à ce risque et se protège avec des alarmes, des antivols et des autoradios portables. Les compagnies d'assurance ont élevé leurs franchises en conséquences et moins de vols sont déclarés. Rien de tel en Suisse, où vous ne serez pas constamment hantés par la perspective d'un vol. Si des mesures de précautions minimales sont toujours recommandées (comme fermer portes et fenêtres), vous n'aurez pas à vous soucier de protéger vos biens outre mesure et à grand frais.

Tendances actuelles diminution des actes délictueux en Suisse
En 1999, une diminution de plus de 6% du nombre global des actes délictueux par rapport à 1998 a été enregistrée. Selon les données de la statistique policière de la criminalité, cette évolution résulte en grande partie du net recul des délits contre la propriété individuelle, soit dans les domaines du vol, des cambriolages et des vols de véhicules.

New York et Londres ont un taux de vol et de brigandage comparable, soit quelque 200'000 incidents par année, contre moins de 30'000 pour la Suisse toute entière. De plus, les crimes sont nettement plus violents à New York (400 morts par année en moyenne), le nombre de victimes tuées étant nettement supérieur qu'à Londres (10 morts). La tendance est encore moins marquée en Suisse, où les crimes (vols et brigandages) ne sont presque jamais meurtriers.