Suisse 
Le catholicisme en Suisse
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Nicolas de Flue
(1417-1487)

Canonisé le 15 mai 1947, Nicolas de Flue, ermite et mystique d'Obwald, s'est imposé au fil des siècles, à la mémoire des Confédérés comme une des plus nobles figures patriotiques, à l'instar d'un "saint national".

Majoritaire en Suisse, avec plus de 3 millions de personnes, L'église catholique romaine est bien évidemment très largement représentée dans le pays.

Les origines
Le christianisme a très vite pénétré en Suisse grâce aux commerçants et aux soldats romains. La première trace de la vie chrétienne en Suisse remonte à l'époque de la décadence romaine: Pontius Asclepiodotus, préfet romain de Sion, fit graver en 377, sur un bâtiment officiel rénové, un inscription comportant le monogramme du Christ. On en déduit que la population de Sion comptait, dès la première moitié du 4ème siècle, une majorité de chrétiens.

Genève, Martigny et Coire ont été les premiers évêchés. Mais la christianisation n'a véritablement commencé qu'au Moyen Age, grâce notamment aux moines itinérants irlandais et écossais comme Gall, Ursanne, Germanus, Romanus, Fintan, Pirmin et Colomban le jeune.

Le rayonnement
Dans une deuxième phase, le rayonnement spirituel s'est fait surtout à partir des monastères et des couvents. Les abbayes de St-Maurice - le plus vieux des monastères d'Europe, occupé sans interruption depuis 1700 ans - et d'Einsiedeln sont les deux joyaux du catholicisme helvétique. Joyaux auxquels il faut ajouter l'Abbaye de Saint-Gall qui fut l'un des principaux foyer de la culture occidentale, du 9ème au 12ème siècle. Poésie, enluminure, histoire et musique sacrée de cette époque furent largement encouragées par le monastère, par l'école attenante et par la bibliothèque de Saint-Gall.

Réforme et déclin du catholicisme
La réforme protestante du 16ème siècle modifie complètement le paysage religieux en Suisse. La plupart des contrées rurales cossues et des villes, qui devaient plus tard s'industrialiser, et même des bastions catholiques comme le canton de Saint-Gall, embrassèrent la nouvelle religion . Les cinq cantons de structure essentiellement campagnarde et alpine et seuls trois cantons urbains (Lucerne, Fribourg, Soleure) persévérèrent dans la croyance romaine. La Suisse catholique ne représente alors plus que 40% de la population et ne peut résister devant l'hégémonie économique et culturelle de la Suisse protestante.

Les cantons catholiques, hostiles à la création d'un Etat fédéral centralisé, ne peuvent s'opposer aux nouvelles idées politiques des cantons protestants plus industrialisés. La nouvelle constitution de l'Etat fédéral de 1848 est l'oeuvre des protestants. Malgré tout, de très larges concession sont accordées aux catholiques.

Toutefois, dans les années qui suivirent, la fidélité des catholiques à l'Etat est mis en doute. Ce climat anticatholique se concrétise dans des lois hostiles à l'Eglise (expulsion des jésuites, interdiction de créer de nouveaux monastère) et aboutit, à la fin du 19ème siècle, à un véritable "KulturKampf" dans les cantons de Berne, Soleure et Genève.

Réorganisation
Par la suite, l'organisation du catholicisme connut une remarquable floraison, née de la fusion de ses propres forces. Les ordres - bénédictins, capucins, société des missions, communautés féminines - prirent un essor inattendu. La création du Parti populaire catholique en 1894, devenu Parti démocrate-chrétien en 1970, permit d'accéder à la politique fédérale, jusqu'alors domaine exclusif des radicaux protestants.

Première religion de Suisse... grâce à l'immigration
De nos jours, le catholicisme romain a retrouvé sa place prédominante. 3 millions de catholiques, soit 46% de la population, sont présents dans tous les cantons. C'est que l'Eglise catholique romaine a dans un premier temps bénéficié de la forte immigration de l'Europe de Sud dans les années 70. En 1970, 50% de la population était catholique. Ce chiffre est en baisse en raison du développement de nouvelles tendances religieuses en Suisse (musulmans, orthodoxes). En 1990, 736'000 catholiques romains étaient de nationalité étrangère, soit un catholique sur quatre. Ce taux est nettement supérieur à celui qu'on peut observer pour le groupe protestant (seuls 140'000 sont étrangers, soit 3,2% des protestants). Parallèlement, on observe que les catholiques sont beaucoup plus nombreux parmi les personnes de moins de 40 ans. La plus forte présence d'étrangers parmi les catholiques influence clairement ces écarts. Les catholiques sont majoritaires dans les cantons ruraux et dans les villes ayant connu une forte immigration de l'Europe de Sud dans les années 70.

Internet:

Adresses


Eglise Catholique Romaine de Langue Anglaise Jean XXIII
ch. Adolphe-Pasteur 35
1209 Genève
Tel (022) 733 04 83
Fax (022) 919 19 39
 
Römisch-Katholische Basel
Katholische Erwachsenenbildung
Basel
Leonhardsstr. 45
4051 Basel
Tel (061) 271 17 19
http://www.rkk-bs.ch

Eglise Catholique romaine

cure
rue de la Chapelle 3
2400 Le Locle
Tel (032) 931 11 86

Kirche Nationale catholique romaine du canton de Berne 
rue de la Plänke (Plänkestr.) 20
2502 Biel/Bienne
Tel (032) 322 47 22
Fax (032) 322 53 42
rkk-be@bluewin.ch
 
Eglise Catholique romaine

rue de l'Eglise 5
1870 Monthey
Tel (024) 471 38 46

Eglise Catholique romaine
Sacristie
rue St-Hubert 4
2340 Noirmont, Le
Tel (032) 953 11 45

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